Galerie virtuelle de khourassani

exposition Marrakech Art Fair

Marrakech Art Fair

Du 30/09/2011 au 03/10/2011

La deuxième édition de la foire internationale d’art moderne et contemporain Marrakech Art Fair se déroule du 30 septembre au 3 octobre 2011 au Palace Es Saadi, avec la participation de 48 galeries internationales qui exposent leurs artistes phares. Une vingtaine de nouvelles galeries sont venues rejoindre les exposants de Marrakech Art Fair 2010.
En marge du programme des galeries participantes installées au Palace Es Saadi, Marrakech Art Fair promet de belles rencontres artistiques dans la ville, notamment grâce à l’Art Vidéo et les artistes vidéastes qui seront à l’honneur durant cette manifestation, à travers le parcours culturel. Une série de conférences et tables rondes est également proposée aux visiteurs de Marrakech Art Fair avec des expositions organisées dans des lieux emblématiques de la ville.

Lieu: Palace Es Saadi

exposition Convergences

Convergences

Du 13/03/2009 au 08/05/2009

2009Il s’agit d’une manifestation qui aspire à présenter au grand public le travail de cette générationémergente d’artistes qui ont en commun jeunesse, dynamisme, beaucoup de talent, et un itinéraire assez riche puisque chacun d’eux compte déjà à son actif un palmarèsassez important d’expositions etd’événements remarquables et remarqués sur le plan national et international. Des oeuvres, tout en manifestant une grande originalité,beaucoup de créativité et unegrande maitrise de la technique, se distinguent par leur étonnante diversité.« Convergences » est le terme qui qualifie le mieux les styles qui opposent ces différents talents. ALIOUA Noureddine ATLASSI Rajaa BAHYA Nabil CHICHANI Tawq EL HAYANI Ahmed KHOURASSANI YounesMOFID El mehdi NADI Abdelaziz NADIF Khalid RAJI Said SAHABA Aziz ZEMMOURI Fatiha

Lieu: Villa des Arts Casablanca

exposition Commémoration des 1200 ans,Paris

Commémoration des 1200 ans,Paris

Du 26/11/2008 au 26/11/2008

Commémoration des 1200 ans de la fondation de la ville de Fès, reine des villes

Exposition de younes khourassani & Tom Young

UNESCO, Paris, France Le 26/11/2008 20:00



Dans le cadre de la commémoration des 1200 ans de la fondation de la ville de Fès (Maroc).

Une troupe de plus de 20 danseurs accompagnés de musiques berbère, andalouse, et de musique afro-marocaine « gnawa ».

Fès est la troisième plus grande ville du Maroc après Casablanca et Rabat, avec une population de 1 368 000 d'habitants. C'est l'une des quatre « villes impériales » avec Marrakech, Meknès et Rabat. Aujourd’hui Fès compte deux parties : La Médina de Fès inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO et Fès ville nouvelle (Dar Dbibegh) qui reflète la modernisation et le développement économique du pays.

Présenté en deux parties, ce spectacle musical et multimédia, haut en couleurs, costumes, chorégraphies, et contes, racontera 1200 ans d’histore du Maroc et les moments forts de l’histoire de Fès. Il passera par les traditions, les aspirations, les valeurs, et l’importance d’embrasser la diversité ethnique et la coexistence religieuse au Maroc. La deuxième partie sera consacrée à l’influence française dans l’histoire de Fès et vise à faire découvrir au public les points communs entre le peuple marocain et le peuple français.

Lieu: UNESCO, Paris, France

exposition 1er Symposium International de luxor

1er Symposium  International de luxor

Du 15/11/2008 au 30/11/2008

Lieu: Luxor, Egypte

exposition Ousra Festiv’Art Expo

Ousra Festiv’Art Expo

Du 12/06/2008 au 15/07/2008

Ousra Magazine

Lieu: Villa des Arts Casablanca

exposition Master Lounge Gallery London

Master Lounge Gallery London

Du 01/05/2008 au 15/05/2008

59 Chiltern Street
W1U 6NF London
UK

AU CŒUR DE LA MATIERE


L'artiste plasticien Younes Khourassani, est invité à exposer sa peinture matiériste au « Master Lounge Gallery »


Les quelques expositions qu’il a déjà données (Bruxelles, Kuwait, Ecoles des Beaux-arts et Villa des arts de Casablanca) attestent la singularité d’une palette et d’une thématique étonnamment convergentes. On dirait conséquentes l’une à l’autre. L’artiste ne voudrait se formaliser d’aucune recette plastique préétablie, comptant sur son seul savoir faire et sa seule sensibilité.

Les tableaux apparaissent comme des pans de roches magmatiques refroidies et profondément érodées, de tranches de sol paléolithiques, de murs caverneux aux sombres reflets, à configuration sédimenteuse fossilisée, pris tels quels et collés sur la toile. A base de pigments naturels, la couleur épurée – ocre, marron, blanc laiteux et variantes d’un rouge discrètement formulé – s’attache à recréer sur le mode abstrait les aspérités et les détails minéraux ludiquement fantasmés. Les œuvres obtenues se veulent la synthèse d’une lecture minutieuse totalement neutre et excentrique, menée à ras des motifs, pour révéler dans la contemplation la morphologie souterraine de tout ce qui constitue l’âme minérale d’une terre qui nous porte et à laquelle nous ne pouvons que nous identifier.
Khourassani dialogue ici avec l’origine du monde, partant de l’être. Sa peinture est dans ce sens d’ordre ontologique. Son langage plastique, réduit à l’essentiel, est à l’image de son matériau considéré dans toute sa rudesse et sa simplicité.
Si l’artiste s’évertue parfois à rehausser sa composition de quelques éléments hybrides, à flirter avec un collage de fortune et à mettre en relief une matière généralement rétive à tout apparat, cela n’empêche pas son travail d’offrir une vue d’ensemble homogène, subtilement mise à nue dans sa structure originelle.
Un personnage plutôt esquissé s’infiltre parfois dans la toile, prenant les mêmes teintes ou s’absorbant complètement dans l’ambiance générale, enrobé par une matière prépondérante. A ce personnage somme toute étranger, l’artiste ne donne qu’un intérêt fictionnel, celui d’une simple présence, et le rattache à l’esprit matriciel de sa création. Cela peut être dû aussi à quelque contrainte technique où, à un certain moment, les formes finissent par s’interpénétrer et s’harmoniser, implicitement et explicitement parlant.

Imaginatif indépendant, misant sur un créneau nettement différencié, Younes Khourassani est en passe de se forger un style inédit, le sien.


Lieu: London

exposition Salon international des Arts, Bruxelles

Salon international des Arts, Bruxelles

Du 27/11/2007 au 08/12/2007

L'artiste plasticien Younès Khourassani, lauréat de l‚Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca, est invité à présenter la peinture contemporaine marocaine au Salon international des Arts à Bruxelles qui aura lieu du 27 novembre au 8 décembre 2007. Dans ses ˛uvres connotatives, ce jeune artiste talentueux intègre des matériaux plus saillants, tels que des pièces de jute, des chutes de cartons, des fibres de bois et des cordes. Sa passion pour ces matériaux non académiques nous fait penser "Art minimaliste" qui a donné les lettres de résistance et de solidité à la matière dans son alchimie et sa rhétorique.
C est à travers la technique mélangée détrempée aux pigments naturels que Khourassani a bien conçu son univers pictural avec doigté et dextérité. Les tons argileux articulent la dimension tellurique de la toile qui se présente comme un disert labyrinthique où l‚être est en pleine contemplation et recueillement.
Au sein de ses compositions, l'artiste accorde un grand intérêt aux couleurs ternes et met en relief les gribouillages, les clairs-obscurs, les vides et les pleins, en meublant le désordre via des ordres formels et chromatiques bien pensés et savamment structurés.
Les passionnés de l‚art matiériste qualifient ses ˛uvres synthétiques de "champ visuel polysémique où les connotations plastiques se multiplient à l‚infini".
Les éléments non picturaux et graphiques animent la surface du tableau et fait vibrer sa spatialité et sa matérialité. Toute cette syntaxe pictographique est maniée exclusivement par la main sans médiation et intervention de pinceau. Il s'agit d'un monde iconographique personnalisé qui repose sur le primat des matériaux rudimentaires recyclés voire détournés avec spontanéité, sensibilité et générosité.
L‚artiste se sert de la technique du collage, de l‚effacement, de l‚ancrage et de l'empâtement pour exprimer la profondeur, les formes, l'ombre, la lumière, le vide, le plein, la transparence et l‚opacité.
Après avoir préparé le fond à l‚aide de "sables bruts", l'artiste mélange la colle blanche et les colorants naturels, associés à de la poussière, de la chaux, du pastel et de la terre afin de donner à voir un médium hybride riche et varié en termes de plasticité et de musicalité visuelle.
L‚essence de l'être
Le carré, les formes rectangulaires, les taches et les graffitis qui s'apparentent à des espaces ouverts, sont autant d‚éléments plastiques récurrents. Par les matériaux utilisés ainsi que les formes qu'il crée, Khourassani nous fait découvrir un nouveau monde et un nouveau vocabulaire visuel. Ici, on ne "voit" pas. On perçoit pour happer notre état d‚être.
Les matériaux naturels sont ici assemblés et maintenus en équilibre. Le contraste entre le clair et l'obscur, signe de vitalité, souligne l‚effet de l‚altération du temps et la fragilité du monde vivant. En effet, il faudra méditer fréquemment l'élément terne pour maintenir l‚équilibre précaire de notre existence effective. Pourtant, en dépit de son caractère éphémère, la terre préserve l‚unité de positions grâce à son potentiel énergétique. La cohérence du tout dépend de l'espace qu'il occupe. L‚˛uvre prend également une dimension originale dont l'axe de référence est notre espace vécu et habité, symbole d'appartenance et d'intégration, qui permet à l'artiste de signifier des notions comme la durée ou la masse, qu‚il met en scène pour figurer la loi physique de la profondeur et par extension toutes les lois primordiales de la nature. C'est l‚axe tellurique qui renvoie à l‚éternité.
Sur sa démarche artistique, Khourassani nous a précisé: "Je refuse de se prêter au jeu de l‚assignation d‚une identité artificielle, c‚est-à-dire de se laisser enfermer dans une définition préétablie. Etre un artiste créateur, c‚est donner libre cours à la nature dans son état pure loin des contraintes de la société de consommation, selon une stratégie pensée sur les êtres et les choses qui se transforment d'une manière perpétuelle. Dans ce sens, rien ne se perd et meurt , tout se transforme . Ce retour aux sources et cette position esthétique se manifestent par une démarche artistique qui privilégie elle aussi le processus, autrement dit le geste créateur lyrique au détriment de l‚objet fini. C‚est une expérience qui se veut foncièrement nomade et qui emprunte le prédicat "naturel" à une pratique qui associe l'esprit et la matière.
Sans intégrer la peinture conventionnelle et les matières sophistiquées, j'ai fait référence à l'essence de l'être pour critiquer le passé et contempler le présent. Je repositionne les matières pour tenter de leur redonner leurs qualités originelles : tension, énergie, éternité, basées sur leurs transformations possibles.
Je participe pleinement à la réflexion sur la dialectique entre la nature et la culture. C'est l'aisé inaccessible de l‚art en tant notion composite qui pose une interdiction de moyens quant à la réalisation des ˛uvres, mais qui requiert une richesse théorique afin de se guider face à la suprématie du marché de l‚art commercial".
L'artiste remplace la peinture par la matière, ce qui le rapproche, du point de vue des moyens, de l'art conceptuel. Toutefois, son propos est différent puisqu‚il ne s‚interroge pas sur le rapport de la trace à son référent. Il entend plutôt manifester une tension entre le naturel et le réel à partir d'un espace abondant où il faut "aller" jusqu‚au point situé à "l‚infini.‰
Les traces existentielles constituent la source inépuisable d'inspiration pour ce poète de la matière. Il s'est rendu compte que seules les traces vivantes font rêver contre l'oubli et l'usure du temps. On retrouve ainsi chez cet artiste chercheur cette atmosphère cosmique qu'il évoque à l'aide de la texture en camaïeu et à la détrempe, ce qui donne en quelque sorte l'idée d'une certaine profondeur à ses peintures-réminiscences.
Les valeurs chromatiques se côtoient et s'assemblent malgré la dominance de noir, de blanc et d'ocre teinté de couleurs ponctuelles sombres ou claires.
Les motifs sont dotés d'un caractère provocateur proche d'un naturalisme récupéré, rappelant parfois les traces des matiéristes qui créent des dynamiques fortes dans les compositions créatives. Reste à informer que Khourassani exposera ses récents travaux à l'Ecole supérieure des ingénieurs de Casablanca du 21 novembre au 5 décembre 2007. Il est également sollicité par la Galerie des Arts Modernes de Canada durant le mois d'avril 2008 ainsi que par la Galerie "Noir sur Blanc" de Marrakech.

Lieu: http://www.bled.ma/Younes-Khourassani--a-l-honneur-a-Bruxelles--actu-a962.html